médiation collective

Selon une étude de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de 2022, près de 60% des organisations à travers le monde ont connu au moins un conflit d’équipe majeur durant l’année précédente. Ce chiffre met en lumière l’ampleur du phénomène, souvent ignoré ou sous-estimé.

Les causes des tensions dans les groupes de travail sont nombreuses :

  • Différences culturelles et générationnelles : La diversité croissante des équipes peut créer des incompréhensions.
  • Manque de clarté dans les rôles et responsabilités : Si chacun ne sait pas où il se situe, cela peut engendrer des frictions.
  • Ressources limitées : La compétition pour des ressources ou pour la reconnaissance peut créer des tensions.
  • Montée du travail collaboratif : Avec des organisations horizontales, la dynamique managériale a changé, ce qui nécessite de nouvelles compétences en matière de gestion des conflits.
  • Communication inadéquate : La mésinformation ou l’absence de communication claire est souvent la racine de nombreux conflits.
  • La baisse de l’autorité en France :  les changements sociétaux et culturels depuis 30 ans ont entrainés une remise en question plus fréquente de l’autorité. Cette situation exige une redéfinition du rôle du manager, moins axée sur le pouvoir et plus sur la capacité à guider, inspirer et motiver.

Les managers de proximité face au conflit collectif sont souvent désemparés voire dépassés : Trop souvent les managers se retrouvent pris en étau entre la direction et leurs équipes. Parfois même pris pour cible, ils se trouvent démunis, n’ayant ni les outils ni le soutien nécessaire pour gérer ces situations.

  • Une solitude préoccupante : L’absence de mécanismes de soutien pour les managers est alarmante. Une étude récente indique que seulement 30% des entreprises offrent une formation spécifique à leurs managers pour gérer les conflits d’équipe.
  • Formation et prévention : La plupart des professionnels des ressources humaines n’ont pas été formés spécifiquement à la médiation collective. Seulement 20% des entreprises ont une approche proactive de prévention primaire et tertiaire, selon une enquête récente.
  • Un cri du cœur des professionnels : Beaucoup expriment leur frustration et leur sentiment d’impuissance face à ces défis, soulignant un besoin criant de formation et de soutien.

Dans un monde où la fidélité, l’attractivité et l’image de marque sont cruciales, ne pas s’équiper des outils adéquats pour gérer les conflits peut s’avérer coûteux. Il ne s’agit pas seulement du bien-être des employés, mais également de la santé et de la performance globale de l’entreprise.